Littérature étrangère

Chronique: Les Délices de Tokyo par Durian Sukegawa

Hello,

C’est un plaisir de vous retrouver aujourd’hui pour une toute nouvelle chronique. Dernièrement, j’ai terminé de lire « Les Délices de Tokyo » de Durian Sukegawa et ce fut une charmante découverte.

  • Présentation du livre:

Titre : Les Délices de Tokyo

Auteur : Durian Sukegawa

Maison d’édition: Le Livre de Poche

Pages: 220

Thèmes: Culture japonaise, Amitié, Drame.

« Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges dont sont fourrés les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d’embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu’elle lui a fait partager.

Le roman de Durian Sukegawa est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal.

  • Mon avis:

Après avoir lu deux gros monstres comme « Outlander », j’ai été contente de pouvoir lire un roman plus petit, plus léger. « Les Délices de Tokyo » est un livre très agréable à lire car l’écriture est fluide et belle, l’histoire est prenante et pour finir les personnages sont touchants. Tokue est sans aucun doute mon personnage préféré et j’ai adoré découvrir son histoire au fur et à mesure des pages. Elle est touchante, extravagante et d’une grande sagesse. Sentarô est, quand à lui, attachant par moment et j’ai aimé découvrir Tokue et son monde à travers ses yeux.

Tout le livre ne tourne pas qu’autour des dorayaki et j’ai été agréablement surprise par la tournure que prend l’histoire à un moment donné. J’ai aimé ces deux parties et j’ai trouvé qu’elle se mêlait parfaitement bien. Je me suis prise à imaginer sentir l’odeur des dorayaki chauffant sur la plaque du petit restaurant Doraharu, à imaginer Tokue penchait au-dessus des haricots azuki pour les écouter. Les dorayaki, sans pour autant être le sujet principal, est un élément central de l’histoire qui va nous permettre d’être à l’écoute des personnages. Ce livre est poétique, beau et donne vie à nos sens.

Sans pour autant être un coup cœur, « Les Délices de Tokyo » reste une plaisante lecture et je le recommande à tous les amoureux du Japon, de la cuisine et de la vie.

Et vous alors, connaissez-vous ce livre ? L’avez-vous aimé ? Ou aimeriez-vous le lire ?

Je vous souhaite à tous d’agréables lectures et vous retrouve très vite pour un nouvel article !

Bye, bye

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2 commentaires sur “Chronique: Les Délices de Tokyo par Durian Sukegawa

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